Los Campesinos
1 – LOS CAMPESINOS
Les Indiens de la Cordillère des Andes sont dans leur très grande majorité des paysans (campesinos). Ils vivent groupés dans des communautés (villages comprenant 50 à 100 familles, soit 400 à 800 habitants). La vie des campesinos ou paysans dans les villages andins est simple mais rude. On y pratique essentiellement l’agriculture de subsistance et l’élevage. Ils cultivent : blé, maïs, haricots et surtout pommes de terre qu’ils vont vendre sur les marchés citadins mais à très bas prix. On y trouve aussi des élevages de volailles, bovins, moutons, cochons d’inde…
Les possessions d’une famille dans le village des Andes sont très réduites : même pas le minimum. Les maisons sont en brique d’adobe mélange de terre et de paille séchée. L’aspect est des plus rudimentaires : une seule pièce, toit de chaume, sol de terre battue … Un grand dénuement.
Dans certains villages, l’Association Munay a soutenu des projets de développement : création d’écoles, installation d’eau potable… .
2 – LA SITUATION DES FEMMES PAYSANNES
La vie des femmes paysannes est le plus souvent très difficile. Elles ont très peu de moyens pour faire face aux besoins de leurs enfants.
Andahuaylas et Chincheros n’échappent pas à cette réalité et les taux de natalité, de mortalité maternelle, d’analphabétisme chez la femme, ainsi que la pauvreté, continuent d’être plus élevés que la moyenne nationale.Par manque d’informations elles sont mères très tôt, dès l’âge de 14 à 17 ans, ce qui les empêche de poursuivre une scolarité normale.
Elles auront ensuite une moyenne de 6 à 9 enfants pendant leur période de fécondité. Cela engendre de gros risques pour elles pendant la grossesse, l’accouchement et les suites de couches. A tel point qu’en 1997, 32 morts périnatales ont été enregistrées dans la province d’Andahuaylas, bien qu’il existe des programmes du Ministère de la Santé, dont “santé de la femme enceinte” “planning familial”, qui sont des services gratuits ; ils sont malheureusement encore peu fréquentés, faute d’éducation sanitaire adéquate et cohérente, et aussi par manque de confiance dans ces services.
Adultes, elles doivent faire les travaux ménagers, garder les enfants, préparer la cuisine, s’occuper des animaux, aider les hommes dans le travail agricole : tout cela ne leur laisse pas un moment pour se former en tant que femmes ou mères.
Les revenus proviennent essentiellement de l’agriculture et, dans une moindre proportion, de l’élevage de petits animaux. La pomme de terre, le maïs, l’orge, etc… sont les principaux produits de consommation et de commercialisation.
maison dans une communauté
Mais parce qu’ils habitent au-dessus de 3000 m. d’altitude, leurs récoltes sont souvent aléatoires et dépendent des changements climatiques. Ce fut le cas ces dernières années avec le phénomène du “niño” qui a provoqué de lourdes pertes dans les récoltes.
Les femmes paysannes du Pérou doivent faire preuve d’un grand courage pour affronter toutes ces difficultés, pour subsister et faire progresser leur foyer. Beaucoup sont seules : mari décédé ou ayant abandonné le foyer.
2 – LA SITUATION DES FEMMES PAYSANNES
La vie des femmes paysannes est le plus souvent très difficile. Elles ont très peu de moyens pour faire face aux besoins de leurs enfants.
Andahuaylas et Chincheros n’échappent pas à cette réalité et les taux de natalité, de mortalité maternelle, d’analphabétisme chez la femme, ainsi que la pauvreté, continuent d’être plus élevés que la moyenne nationale.Par manque d’informations elles sont mères très tôt, dès l’âge de 14 à 17 ans, ce qui les empêche de poursuivre une scolarité normale.
jeune maman et son enfant
Elles auront ensuite une moyenne de 6 à 9 enfants pendant leur période de fécondité. Cela engendre de gros risques pour elles pendant la grossesse, l’accouchement et les suites de couches. A tel point qu’en 1997, 32 morts périnatales ont été enregistrées dans la province d’Andahuaylas, bien qu’il existe des programmes du Ministère de la Santé, dont “santé de la femme enceinte” “planning familial”, qui sont des services gratuits ; ils sont malheureusement encore peu fréquentés, faute d’éducation sanitaire adéquate et cohérente, et aussi par manque de confiance dans ces services.
Adultes, elles doivent faire les travaux ménagers, garder les enfants, préparer la cuisine, s’occuper des animaux, aider les hommes dans le travail agricole : tout cela ne leur laisse pas un moment pour se former en tant que femmes ou mères.
Les revenus proviennent essentiellement de l’agriculture et, dans une moindre proportion, de l’élevage de petits animaux. La pomme de terre, le maïs, l’orge, etc… sont les principaux produits de consommation et de commercialisation.
Mais parce qu’ils habitent au-dessus de 3000 m. d’altitude, leurs récoltes sont souvent aléatoires et dépendent des changements climatiques. Ce fut le cas ces dernières années avec le phénomène du “niño” qui a provoqué de lourdes pertes dans les récoltes.
Les femmes paysannes du Pérou doivent faire preuve d’un grand courage pour affronter toutes ces difficultés, pour subsister et faire progresser leur foyer. Beaucoup sont seules : mari décédé ou ayant abandonné le foyer.
3 – LA SANTE
La santé est un problème grave chez les campesinos.
Plus de 90% des habitations des zones rurales n’ont ni eau courante ni égouts, les maladies deviennent une menace constante. La moitié de la population péruvienne de la sierra vit dans une grande pauvreté et souffre de malnutrition et de faim. 70% des enfants dans la région d’Andahuaylas sont dénutris. Les maladies sont fréquentes et la mortalité infantile y est très élevée : 115 pour 1000 dans la région d’Andahuaylas. Un enfant péruvien sur 10 n’atteint pas l’âge de 5 ans.
La malnutrition et les mauvaises conditions d’hygiène sont les principales causes des maladies respiratoires, des maladies diarrhéiques et gastro-intestinales, des maladies parasitaires et des infections diverses. C’est pourquoi l’Association Munay vient en aide depuis plus de 15 ans aux campesinos des communautés environnantes d’Andahuaylas. Elle a commencé avec un médecin péruvien et continue désormais en ayant créé la Casa Campesina (la maison du paysan).
Education à la santé par la prévention
Les personnes qui pratiquent quotidiennement la prévention à la casa et dans les communautés sont nombreuses : Marie-Elena, Jonathan, Miguel, les promoteurs hommes et femmes, les personnes bénéficiant de prothèses dentaires et certains volontaires.
Dentaire hygiène bucco-dentaire : détartrage, brossage des dents, enseignement sur le processus des caries (boissons sucrées à éviter)
Lutte contre la dénutrition
– enseignement d’une alimentation variée et équilibrée, dans les communautés et à la casa, à l’aide de vidéos (promoteurs, club de femmes )
– dépistage de la dénutrition au jardin d’enfants. – prise d’extraits foliaires par les enfants dénutris du jardin d’enfants
La création de jardins potagers familiaux contribue à avoir une meilleure alimentation.
Les cuisines améliorées prévenant des graves affections respiratoires ( broncho pneumonie, bronchites …. ) : pas de fumée, plus de chaleur, économie de bois…
Le club de laine permet et va permettre de plus en plus de couvrir les enfants qui ont si froids en altitude. Par la vente de quelques tricots, cela leur permettra d’acheter des produits de première nécessité pour nourrir leur famille ; jusqu’alors c’était inaccessible pour elles.
Le club des femmes enseigne comment cultiver, s’alimenter, s’occuper des petits animaux, de la cuisson solaire, et de l’hygiène … Elles se stimulent entre elles, imaginant et faisant ce qui peut améliorer leur vie : petites garderies d’enfants, jardin potager collectif, petits animaux …
Animaux à la casa nous prêtons des couples de canards, lapins,cochons d’inde, à des familles très pauvres pour leur donner la chance de mieux nourrir leurs enfants.
Hygiène élémentaire : le lavage des mains est très important pour éviter d’avoir des parasites qui encombrent le ventre des enfants. Cette affection nécessite des vermifuges et l’enseignement de l’hygiène. Un déparasitage est effectué plusieurs fois par an.